lundi 18 juin 2007

INTERVIEW CRTV RADIO (6JUIN 2007)

“ Je ne m’intéresse pas à la politique par goût de pâturage ”

Il porte encore l’écharpe tricolore sous les couleurs de l’Union des populations du Cameroun. Mais il se présente à la députation de juillet sous les couleurs d’un autre parti, le Mouvement national. Dans un entretien accordé à la Crtv radio hier au journal de 13h, il s’explique.

Qu’est ce que le Mouvement national, une nouvelle création ?
Ce n’est pas une nouvelle création, c’est le nom que Ruben Um Nyobe utilisait quand il ne disait pas “Union des populations du Cameroun”. Comme parti politique, le Mouvement national a été légalisé en 1995 par des camarades upécistes dans les mêmes conditions que celles d’aujourd’hui, c'est-à-dire une situation d’accaparement où un individu estime qu’il peut s’approprier toute une formation historique comme l’Union des populations du Cameroun

Le Mn est-il alors un appendice de l’Upc ?
Ce n’est pas un appendice de l’Upc, le Mn représente l’Upc 48, parce que la bataille du concubinage politique actuel, où un individu prend le sigle de l’Upc pour l’amener en concubinage consiste tout simplement à éteindre l’esprit de 48 qui a lutté pour l’indépendance.

Ce n’est pas un éternel retour au passé ?
Ce n’est pas un éternel retour, parce que l’avenir d’un peuple se construit à partir du passé. On a voulu détruire la mémoire nationale, cela est inacceptable. 1948 est un socle pour l’histoire politique de la nation. Ceux qui veulent gommer 48 de l’histoire vont se gommer de l’histoire.

Charly Gabriel Mbock, candidat du Mouvement national. C’est pour faire un pied de nez à qui vous savez ?
Je ne veux faire de pied de nez à personne parce que l’action politique que je tente de mener ne s’intéresse pas aux individus. Je m’intéresse aux populations qui ont besoin de projets concrets, durables, utiles, qui les aident à survivre.

Le programme du Mouvement national c’est lequel ?
Le programme du mouvement national c’est celui de l’Upc 48, c’est sauver la population de la pauvreté et de la misère, garantir le bien être des populations du Cameroun sans distinction de tribu. Les pères fondateurs travaillaient non pas pour eux-mêmes, pour des châteaux personnels, mais pour que tout Camerounais et toute Camerounaise se sache fils et fille d’un pays libre et indépendant qu’on appellerait le Cameroun.

Que devient le Mouvement national après les élections attendues ?
Le Mouvement national va bouger. Nous considérons que le crabe vient d’être intoxiqué, empoisonné par ceux qui l’ont emmené en concubinage. Le Mouvement national va fonctionner comme un nom de maquis pour les camarades qui savent ce que c’est que se battre au maquis. Le moment venu, nous soignerons le crabe à temps et à date. Pour le moment il est trop tôt pour en parler. Mais si d’aventure, il arrivait que le Mouvement national, et les dirigeants, et les camarades, parce que c’est l’Upc 48 qui est sous le Mouvement national, décident de continuer sous cette appellation, ils n’auront pas trahi Ruben Um Nyobe, puisque lui-même utilisait le nom Mouvement national.

La bataille de juillet 2007, c’est dans quelles circonscriptions ?
Nous présentons des candidats dans le Nyong et Kellé, nous avons des candidats pour les législatives, et des candidats dans les communes de Dibang et Eséka.

Par Source, Crtv Radio journal de 13h mercredi 6 juin
Le 07-06-2007

dimanche 17 juin 2007

Soirée de Gala en hommage au Révérend Père Pierre Meinrad HEBGA (Sj) - 21 avril 2007


LE MOT DU PRÉSIDENT DU COMITÉ D'ORGANISATION

Il y a bientôt un an, à l'occasion d'une de nos rencontres mensuelles, échangeant sur la nécessité de sortir notre association des sentiers battus, l'idée d'une cérémonie cyclique en hommage à nos maîtres devait être lancée; cette idée chaleureusement accueillie par tous a pris corps et le R.P Meinrad Pierre HEBGA devait être de façon consensuelle choisi pour être le "primum inter pares" à recevoir cet hommage pour de multiples raisons et singulièrement:

- Sa production intellectuelle prolifique.

- Son ministère pregnant des malades.

- Son statut d'homme de Dieu toujours accroché à son rosaire.

Les festivités en hommage au Révérend Père Meinrad Pierre Hebga, théologien, philosophe, ethnologue, bref, homme de culture de renommée transnationale, sont la symbolique d'une démarche de reconnaissance filiale envers ces hommes de Dieu, ces érudits de la compagnie de Jésus qui auront avec abnégation investi le meilleur d'eux-même dans la formation de génération d'élites Camerounaises aujourd'hui installée dans la plupart des centres de décision du pays tous secteurs d'activités confondus.

Cet homme a atteint son apogée avec l'adhésion non seulement du peuple Camerounais, mais aussi et surtout de ses patriarches, dépositaires du savoir ancestral et des secrets de la nuit, nous pensons notamment :

- À IBRAHIM MBOMBO NJOYA, Sultan Roi des Bamouns, parrain de l'évènement.

- Aux dignitaires du NGONDO.

- Aux BA MBOMBOG des peuples de la grottes (Mbog Liaa).

Ce soutien digne, ce soutien profond des dépositaires du savoir ancestral des peuples du Cameroun, traduit à suffisance la stature du Révérend Père Meinrad Pierre HEBGA, personnalité hors pair; soutien qui ne s'est pas limité à des symboles factices, mais que les patriarches SAWA et des peuples de la grotte (MBOG LIAA) ont transformé en deux cérémonies rituelles consacrant le R.P Meinrad Pierre HEBGA comme grand patriarche SAWA et MBOMBOG Mbog Liaa.

Cette consécration nationale vient s'ajouter à la consécration internationale à travers l'élection en janvier 2006 par l' American Biographical Institute de P.M HEBGA comme un de ces éminents hommes de culture ayant marqué, au même titre que Albert Einstein, le Pr Stephen Hawking, Mark Twain, Dr Martin Luther King, Mahatma Gandhi, Mère Teresa, etc, le 20ième et 21ième siècle.

Nous rendons grâce à la Providence de nous avoir donné de cheminer aux côtés d'une personnalité de cette stature, fils du terroir et fierté du peuple Camerounais.

Pius BISSEK

..........................................................................................................................................................................

OPINION


PIERRE....DE CRÉPUSCULE

Au crépuscule de sa vie, Pierre Meinrad HEBGA est reconnu par les siens, pour un travail pluriel dont les fruits sont présentés par des hommes qu’il a formés avec rigueur. Que d’éminents Officiants et notables de nos plus prestigieuses traditions l’aient adopté ne surprendrait que les distraits : la plante, généreuse de son instructive productivité, a simplement été consacrée par le terroir d’où elle avait germé. Cette remise en situation confirme au réel l’une des théories que l’œuvre scientifique de Pierre Meinrad HEBGA distille, à savoir qu’il n’est de foi ni de connaissance crédible que dûment située et contextualisée. Un Christ qui ne serait pas africain ne serait plus tout à fait chrétien. D’où l’audace de l’inculturation.

Dans son existence de lisière, en équilibre instable en acception et rupture, Pierre Meinrad HEBGA se percevrait comme une porte à la fois entrée et sortie qui ne se ferme que pour s’ouvrir à un autre univers. Ce vécu de frontière lui a permis de taquiner à la fois l’en-deçà et l’au-delà, le jour et la nuit que le savoir d’exclusion prétendent cloisonner. Aussi, aurait-il dénoncé les contiguïtés existentielles pour plutôt promouvoir les continuités de la vie. Au plan de la connaissance c’est en dépassement du rationnel qu’il prône le relationnel.

Nous avons dit « crépuscule ». En allemand cela se dit « Die Dämmerung », terme qui signifie à la fois « le soir » et « l’aube ». Meinrad HEBGA, Pierre de Crépuscule ?

Bienheureux celui qui, au soir d’une vie bien remplie, déborde d’une aube nouvelle pour les autres.

Ave Petrus.

Charly Gabriel MBOCK

mercredi 13 juin 2007

Le Troisième Point


Au cours des cinq ans à venir, le Cameroun va affronter des défis très importants pour sa vie comme nation et pour les conditions de vie de ses populations. Dès 2008, c’est d’abord la suppression des barrières douanières sous l’égide de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC). Les conséquences d’un tel évènement pour une économie fragile et dépendante comme la nôtre peuvent être redoutables. Quelles mesures réglementaires, quelles dispositions législatives pour en limiter les effets négatifs ? En 2011 s'achève le mandat de l’actuel président de la république. Comment se fera la succession au sommet de l’Etat ? Déjà, certains parlent d'amender la constitution pour que Paul Biya reste au pouvoir … Et toi, qu'en penses-tu ? L'élection des députés est un choix politique qui a des conséquences directes et concrètes sur ta vie quotidienne. Le mandat qui s’achève nous a montré que certains sollicitent ton vote pour aller se cacher à l’Assemblée Nationale, obtenir l'immunité parlementaire pour échapper aux poursuites judiciaires sur l’origine frauduleuse de la fortune qu'ils ont accumulée. Leur politique c’est aller a l’Assemblée pour ne pas aller en prison ! Ceux-là sont prêts à acheter ta voix, a te donner à boire et à manger pour un jour. Mais, tu le sais, une fois que le vendeur a vendu, que l’acheteur a acheté, aucun contrat ne lie l’acheteur au vendeur. L'acheteur fait ce qu’il veut du bien qu’il a acheté. Et tes acheteurs à toi achète pour revendre : ce sont des Bayam-sellam !

Les Bayam-sellam vont à l’Assemblée Nationale pour voter n’importe quoi, moyennant quelque petit avantage promis ou octroyé par le gouvernement. Ils sont prêts à voter une augmentation même exagérée de la TVA, et quelques jours après, tu constates que le prix du pétrole a augmenté, le prix du savon a augmenté, le prix des livres scolaires, le prix des médicaments. Les populations se plaignent, mais personne ne fait le lien avec le vote aux législatives, avec les grains de riz que certains ont mangés, les verres de bière qu’ils ont bus. L'acheteur peut rire, il a bien eu le vendeur! Le 22 juillet 2007, le choix sera très clair dans le Nyong-et-Kellé : d’un côté les listes du parti au pouvoir et ses alliés, de l'autre la liste des nationalistes. Le Mouvement National vous présente comme candidats des personnes dont vous connaissez l’engagement nationaliste, la compétence, et la probité morale. Les candidats du Mouvement National savent qu’un député a un contrat avec sa circonscription, qu'il est à l’écoute des populations, qu’il leur rend compte et porte leurs revendications. C’est ce que notre tête de liste s’est employé à faire au cours du mandat qui s’achève, c’est ce que nous ferons si notre liste a la confiance du Nyong-et-Kellé. Dans son texte célèbre « Objectifs immédiats du Mouvement National Camerounais », Mpodol Ruben Um Nyobe définissait ainsi la ligne politique qui guide notre action depuis toujours mais qui reste d'une poignante actualité : « L'objectif immédiat…est de grouper et d'unir les camerounais en vue de leur évolution plus rapide et l’élévation de leur standard de vie… Dans cette formule s'inscrivent toutes les revendications populaires, d'ordre politique, économique, social et culturel. Ces revendications se présentent de façon différente suivant les localités et suivant les catégories d'individus. Cependant elles se retrouvent dans un cadre commun, la défense des libertés publiques et sociales en faveur du peuple camerounais » (Ruben Um Nyobe, 1953). Après l’indépendance, après la réunification, cet objectif est ce que les nationalistes dans le Nyong-et-Kellé appellent affectueusement le «troisième point ». Populations du Nyong -et- Kellé, le 22 juillet prochain, votons massivement, votons pour la liste nationaliste, la liste du troisième point!




mardi 12 juin 2007

Intervention devant le Conseil Constitutionnel (07 Juin 2007)



Objet:Requête de l’UPC en contestation

des candidatures du Mouvement National ( M.N.)


Monsieur Le Président,

Membres du Conseil Constitutionnel,

En réponse à la requête visée en objet,

Je m’honore du privilège de soumettre à vote haute et bienveillante attention les faits qui suivent, susceptibles de démontrer le caractère non fondé de la requête introduite par un mandataire de l’UPC en contestation des candidatures du Mouvement National (M.N).

Comme tous les trois Députés UPC de la 7ème législature, M. Pierre Sende est entré à l’Assemblée Nationale sur liste consensuelle, résultat du rapprochement laborieux des deux « directions » de l’UPC alors en conflit de leadership et de légitimité. (Pièce n° 1). La confection de cette liste consensuelle matérialisait les instructions communes adoptées par les deux « directions » (Pièce n° 2).

Tant ce consensus a été désiré par la Haute administration de la République et les populations qu’il s’est consolidé par une équitable répartition des fonds alloués à l’UPC au titre du financement des partis politiques (Pièce n° 3).

Ces différentes dispositions établissent à suffisance que s’il y a eu consensus, il n’y a eu ni assimilation, ni fusion, encore moins phagocytose de l’une des « directions » par l’autre.

L’autre preuve en est que le 06 mai 2002, M. Augustin Frédéric Kodock de la « direction » dont se réclame M. Pierre Sende, a porté plainte à M. Henri Hogbe Nlénd de notre « direction » à nous, pour " s'entendre ordonner la suspension de toutes les résolutions du Congrès de l'UPC tenu au Palais des Congrès de Yaoundé les 13 et 14 Avril 2002", et "annuler purement et simplement les résolutions et décisions prises". En justification de son action en justice, l'intéressé s'est prévalu de la qualité de seul et unique Secrétaire Général de l'UPC.

Il se trouve que le Tribunal, par ordonnance N° 713/C du 10 mai 2002, retenant :

- que outre l'intérêt et la capacité, la condition pour être admis à ester en justice est la qualité

- que Augustin Frédéric Kodock ne justifie pas de la sienne,

Ø a statué publiquement, contradictoirement à l'égard de toutes les parties, en matière de référé et en premier ressort

Ø a déclaré l'action d'Augustin Frédéric KODOCK "irrecevable"

Ø l'a renvoyé à mieux se pourvoir

Ø a mis les dépens à sa charge. (Pièce n° 4, 5ème rôle)

Au mépris de cette décision de justice, la partie requérante s’est arrogée le droit d’organiser un « congrès » le 31 décembre 2006 au nom de l’UPC, après avoir étonnamment obtenu que le nôtre, déjà prévu les 14 et 15 décembre 2006, soit interdit. Si ledit « Congrès » n’a eu aucune portée politique, il a néanmoins permis de constater la rage d’hégémonie de la « direction » du requérant et la brutale méconnaissance des deux tiers (2/3) des Députés (MM Soundjock et Mbock) qui représentent l’UPC à l’Assemblée Nationale.

La logique d’exclusion ainsi établie a donc irréversiblement scellé l’abandon du consensus de 2002. Aussi craignons-nous que pour n’avoir vu midi qu’à sa porte, le requérant se soit trompé d’UPC, et ne sache plus de laquelle des deux « directions » il parle quand il déclare que « sieur Mbock Gabriel, Poll Gouater, et les autres candidats sont militants de l’Union des Populations du Cameroun n’ayant jamais présenté de démission ». Le regrettable bicéphalisme ambiant dans cette formation politique explique la persistance de deux « directions » autonomes, encore que suite à la décision de justice du 10 mai 2002, l’on se serait attendu à ce qu’il n’en existât plus qu’une, le droit ayant été dit.

Mais en marge de toute appréciation dont le Conseil Constitutionnel a de loin meilleure compétence, nous voudrions souligner que tous les candidats du Mouvement National (M.N), tant aux législatives qu’aux municipales du 22 juillet 2007, ont matérialisé et présenté leur démission individuelle ou collective à leur Comité Directeur, donc à la hiérarchie qui aura investi les uns en 2002, et reconnu les autres comme militants jusque là (Pièces n° 5 & 6).

Bien que le cœur lourd, notre hiérarchie d’alors a reçu et respectivement enregistré nos démissions les 10 et 15 mai 2007, cachet et décharge à l’appui. Si la loi avait prévu l’acte de démission comme pièce du dossier de candidature, c’est volontiers que nous nous serions soumis à cette prescription légale. Mais aucun d’entre nous n’aurait imaginé que M. Sende Pierre s’attendrait contre nature à voir des militants d’un parti politique présenter leur démission à une hiérarchie autre que celle qui les a légalement investis ou recrutés, dans laquelle ils se reconnaissent et qui, sans chicane futile, les reconnaît devant la loi comme ses militants.

Suite à sa prise de congé de l’UPC, M. Mbock Gabriel a, quant à lui, respectueusement saisi le Président de l’Assemblée Nationale à effet de se voir, à l’hémicycle, installer ailleurs que sous un sigle et sur le banc d’un parti qu’il estime « dénaturé » (Pièce n°7).

Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale « a seul la police de l’Assemblée » (Article 68 du Règlement Intérieur). Lui seul a autorité de déplacer les Députés au sein de l’hémicycle. Il est permis de penser que du fait du week-end et du traitement administratif de la correspondance susmentionnée, il n’aura pas pu diligenter les dispositions afférentes au changement de siège sollicité par l’Honorable Mbock.

Mais puisque constat il y aurait eu, nous supposons qu’un huissier de justice qui n’aurait pas d’instinct de paparazzi a nécessairement obtenu l’autorisation du Président de l’Assemblée Nationale pour réaliser son exploit, et rencontré la cible de son action pour la confection de ce dernier. Aussi ne serait-il pas indifférent pour le Conseil Constitutionnel de prendre connaissance de l’acte qui serait ainsi dressé, en grande première à total insu de la personne concernée, au sein d’un Parlement siégeant en présence du Premier Ministre et de son Gouvernement, dans un espace aussi immunisé par les lois de la République que l’hémicycle…

Quant à la légalisation du Mouvement National (M.N), elle est effective depuis douze ans, par Décision n° 0078/D/MINAT du 07 avril 1995 (Pièce n° 8). Nous souhaiterions respectueusement que personne ne s’autorise la légèreté de transférer sa propre incompétence à l’Administration chargée des élections et de la gestion des partis politiques au Cameroun, au point d’abuser de la disponibilité du Conseil Constitutionnel.

Enfin, au moment où nous prenions congé de l’Union des Populations du Cameroun, les deux « directions » en conflit de légitimité étaient au tribunal, pour un procès dont l’issue reste attendue, la prochaine audience ayant été renvoyée au lendemain du double scrutin de juillet 2007.

Aussi serions nous très reconnaissant d’apprendre auprès de la plus Haute Juridiction de la République s’il est légal que l’une des deux « directions » en procès de légitimité se prévale de privilèges encore mal définis pour, au mépris des décisions de justice d’hier et d’une procédure pendante, présenter des candidats aux élections sous la dénomination d’une formation politique dont la direction, précisément, demeure une question de droit soumise à examen auprès des tribunaux de la République.

Monsieur le Président,

Messieurs les Membres de la Cour,

En vous renouvelant ma gratitude pour l’honneur qui m’a été consenti de m’expliquer auprès de votre Haute Institution,

Et en conséquence des éclairages sur l’honneur qui précèdent, tous vérifiables,

Plaise au Conseil Constitutionnel de déclarer sans fondement la requête en contestation des candidatures du Mouvement National (MN) aux prochaines élections législatives et municipales du 22 juillet 2007.

Et ce sera justice.

Très haute et bien respectueuse considération.

Mbock Gabriel